Me voilà, sur mon compte personnel, mis au coin, interdit de publication pour une semaine par Twitter pour avoir osé écrire en blaguant, pour répondre à une blague, « un bon indien est un indien mort. » Mon Dieu, c’était horrible !
Je ne sais même plus quel était le contexte précis, tant c’est dérisoire.
Voici le contexte : ce fil où je parlais d’un pseudo-témoignage anti-chasse particulièrement loufoque, et que les échanges qui ont suivis ont, évidemment, traité sur le mode humoristique…:
J’ai répondu à ce tout dernier tweet avec une citation attribuée à Philip Sheridan, officier de l’armée américaine il y a plus de 100 ans, — « un bon indien est un indien mort. » — qui n’a, pour toute personne un tant soit peu cultivée, aucune autre portée qu’un humour éventuellement un peu facile. Doit-on censurer les gens parce qu’ils auraient peut-être mauvais goût en matière d’humour ?
Quoi qu’il en soit, j’ai donc commis le très grand crime de répondre par une plaisanterie évidente à d’autres plaisanteries tout aussi évidentes. Vous qui tweetez, oubliez toute idée de second degré…
L’algorithme de modération de Twitter, qui fait ce qu’il peut contre les véritables discours de haine avec une notable impuissance, est à l’évidence aussi imbécile qu’inefficace. La cause est entendue, mon souci n’est pas là (ou plutôt, je vais m’en débrouiller avec Twitter, un appel est en cours).
Le vrai souci est que ce tweet à l’évidence innocent sauf pour le premier âne bâté venu n’est pas tombé par hasard sous les ciseaux de la modération Twitter : un petit voyou animaliste, à l’affût de la bonne occasion, s’était en effet empressé de le signaler, tout frétillant du popotin, aussi abusif cela soit-il…:
Je passerai ici sur les tweets du précédent compte de ce petit personnage, particulièrement menteur et haineux, qui lui ont effectivement valu d’être définitivement supprimé. Je ne les ai pas spécialement retenus au-delà de l’indignation du moment. Je retiens juste que tous les moyens, à commencer par les plus hors propos, sont bons pour s’en prendre à qui s’oppose aux anti-chasse. Et surtout, hélas, que l’algorithme de modération de Twitter est extrêmement facile à manipuler.
Le plus amusant est sans doute la formulation de l’avertissement que Twitter a la bonté de le faire :
« Après un examen minutieux ». Bref.
